La bière et la brasserie... d'hier et d'aujourd'hui
La restauration de l'abbaye
Entre 1926 et 1929, les scouts belges ont pris une part active à la restauration de l'abbaye cistercienne d'Orval: le père Marie-Albert VAN DER CRUYSSEN avait demandé à son ami Valentin BRIFAUT de répercuter cet appel au sein des scouts.
Sous l'instigation du secrétaire du père Marie-Albert, le père Hubert, la reconstruction de l'ancienne chapelle de Montaigu se lance sous l'appellation "Notre Dame des Scouts", au dessus des ruines de l'ancienne abbaye. Elle sera bénie en 1938.
La bière d'ORVAL risque son label...
L'abbaye d'ORVAL ne compte plus que douze moines. Si, un jour, plus aucun d'entre eux n'était en activité, la bière perdrait son label de "bière trappiste".
Les bières trappistes belges ne se sont jamais aussi bien vendues: en 2012, les six brasseries trappistes ont écoulé 420 000 hl de bières soit 100 000 de plus qu'en 2002 (pas loin de 25%).
Et pourtant, dans le même temps, le nombre de moines trappistes ne cesse de diminuer sauf à WESTMALLE, où le nombre de moines est passé de 25 à 35 en dix ans.
Si plus aucun moine ne participe à la fabrication de la bière, celle-ci perdra automatiquement son label "trappiste"...
A ORVAL, il ne reste que 12 moines, alors que l'abbaye en comptait 35 il y a 25 ans.
Le frère Bernard, chargé de l'hôtellerie de l'abbaye explique:
"Nous sommes évidemment demandeurs de nouvelles vocations... La personne intéressée est invitée à passer quelques jours à l'hôtellerie de l'abbaye. Si, au terme de ce séjour, elle pense que c'est le choix de vie qui lui convient, nous l'invitons à participer à la vie de la communauté durant un mois... "
Suit alors une période de probation de cinq ans.
Actuellement, 35 à 40 personnes extérieures à l'abbaye aident à la brasserie.