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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 07:24

Un peu plus tard, soucieux de voir ses intendants et métayers surveiller la fabrication de la bière, CHARLEMAGNEmultiplie les ordonnances régissant la qualité des matières premières employées. A Noël, chaque brasseur est invité à la cour oùCHARLEMAGNElui fait l'honneur de tester son brassin.

L'empereur, représentant l'autorité temporelle divine sur terre, se substitue aux dieux :sacre-charlemagne1

« En hiver, brassez de la bonne bière, ne brassez pas l'été. En mon empire, je veux, à satiété, de la bière de qualité, brassez de la bonne bière, car par mon impériale couronne, une bonne bière, cela plait à l'empereur sur son trône. »


 

Ses successeurs ne seront pas en reste : LOUIS LE DEBONNAIREinclura, en 822, une brasserie et une malterie dans la fondation de l'Abbaye de Corbie en Westphalie ; CHARLES LE CHAUVE, en 862, accordera 90 boisseaux d'épeautre aux moines de Saint Denis.

sacre-louis1 - Copie

 

 

 

Au fil du temps, nombres d'abbayes accueillent en leur sein des brasseries, comme les abbayes de Gorze et Metz en Lorraine, de Cluny, ou de Saint-Waast à Arras, Saint-Trond en Belgique... Les moines buvaient de l'eau, du babeurre et de la cervoise, sauf en Irlande, où la consommation d'alcool était prohibée. Voici une conversation entre deux abbés, relatée dans un document du premier siècle ; le premier :« ici, la boisson d'oubli de Dieu est interdite », l'autre répondit : « Eh bien ici, les moines en boivent et ils iront au Paradis au même titre que les vôtres. » Cela n'empêchait pas les couvents qui observaient cette abstinence de brasser de la cervoise pour leurs hôtes.

 

C'est à cette époque que vont naître les Trappistes et les Bières d'Abbayes. La bière enregistre alors une avancée considérable dans l'art de son brassage. Ce « pain nourricier » était le parfait réconfort du corps et de l'âme des moines en fin de carême et de jeûne et il fallait une pénitence gravissime pour qu'un moine boive de l'eau.

 

 

« Une bière d'abbaye ne se boit pas, elle se déguste. On ne s'en désaltère pas avec nonchalance, on la sirote avec déférence. Elle inspire le respect au consommateur éclairé, car il est conscient que son verre ne contient pas seulement un délicieux breuvage, mais aussi le fruit d'un mythe séculaire »

Marie Anne WILSEENS

 

 

Les abbayes bénédictines comme celle de Saint-Gall en Suisse ou Weihenstephan en Bavière, sont très vastes et abritent jusqu'à trois brasseries, où sont fabriquées trois types hiérarchiques de bières : la « prima melior », à base d'orge est la meilleure que l'on réserve aux hôtes de marque, à l'évêque ou au révérend père ; la « cerevisia potio fortis », faite d'avoine, sert à la consommation courante des moines, et la « tertia cervisia debilis » est la petite bière, servie au tout-venant (nonnes, novices, pèlerins pauvres...).

 

En Alsace, comme dans toute l'Europe, dès le 9ème siècle, les monastères se multiplient et se trouvent confronté aux besoins alimentaires des bâtisseurs de cathédrales et des milliers de pèlerins en transit. Les moines cultivent leurs terres et collectent les boisseaux d'orge pour fabriquer leur propre bière. Mais, la bière, boisson diabolique, est abandonnée par l'église catholique, qui se tourne vers le vin, jus sacral de la treille. En 1259, ARNOLDUS installe à Strasbourg la première brasserie-malterie roturière, IMPASSE DE LA BIERE... L'influence grandissante de l'église chrétienne ayant chassé ou assimilé les anciens dieux et les anciennes croyances, il fut nécessaire de trouver un roi et des saints pour louer la bière, ce fut entre autres GAMBRINUS ou SAINT ARNOULD...


sacre-gambrinus

 

Au 16ème siècle, parallèlement aux brasseries séculières, de nombreuses brasseries roturières voient le jour, ouvertes par des tonneliers. C'est à ce moment-là qu'apparaissent également les épices venues des Indes et que les brasseurs vont utiliser pour parfumer la bière. Les princes évêques, bavarois pour la plupart, vont se heurter économiquement à l'épice montante de la bière, le houblon... Et ces mélanges d'épices vont faire suspecter la bière de commerce avec le diable.

 

La bière sacrée redevient boisson rituelle et ésotérique des croyants et elle est décriée par l'église catholique, jalouse de son emprise. La bière laisse alors définitivement la place au vin, assimilé au sang du Christ, dans les couvents et abbayes, au point de se voir qualifiée de païenne malgré son intermède monacale.

 

Les deux cultures brassicole et viticole se retrouvent rivales et s'affrontent au cours de la guerre de Trente Ans : Côté protestant, la bière est recueillie par LUTHER, dont l'épouse est une ancienne brasseuse formée dans un monastère, et l'élève au rang de boisson sacrée de la Réforme, sueur de l'orge, fruit vertueux et économique du labeur humain qui s'exprime lors des 13 travaux qui mènent du semis au demi : « le vin est un don de Dieu, la bière une tradition humaine ».

 

La bière et le métier de brasseur se répand alors dans toute l'Europe du Nord au fil des conquête de la Réforme durant la guerre de Trente Ans, à l'exception de la Bavière, où les nobles sont de riches brasseurs qui ont pu se payer des armées de mercenaires pour se défendre. Au 19ème siècle, il y a 80 brasseurs à Strasbourg, tous sont protestants...

 

La Révolution Française va offrir à la bière la reconnaissance sociale et la naissance officielle de la profession de brasseur. Considérée comme privilégiée, la Corporation des tonneliers est supprimée, de fait, elle se scinde en deux métiers distincts, tonneliers et brasseurs. Les brasseurs étaient des tonneliers : à cette époque, le brassage ne se faisait que de la Saint Georges (29 septembre) à la Saint Michel (23 avril), le brasseur devait avoir un autre métier, et le plus adéquat était celui de tonnelier...

 

La religion est donc remisée au fond des sacristies, hormis pour les abbayes trappistes (belges, néerlandaises et allemandes) et l'abbaye d'Ommegan dans le Wisconsin (USA), propriété de la brasserie DUVEL en Belgique.

 

Aux 19ème et 20ème siècles, la science l'emporte sur le mysticisme, laissant la religion loin de la bière. Aujourd'hui, exit les dieux et place aux idoles et aux icônes... Deux mondes s'affrontent dans un combat qui rappelle celui des dieux et des hommes, autrement dit les grands groupes contre les brasseries artisanales, qui se partagent aujourd'hui le marché.

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 07:07

 

La VENDEE fut un des 83 départements créés à la Révolution Française le 4 mars 1790, à partir d'une partie de l'ancienne province du Poitou, de l'île de Noirmoutier et de 16 communauté des Marches Bretagne-Poitou.

 

La préfecture est La Roche sur Yon

Superficie: 7 015 km²

Population: 616 906 h (2008)

 

 

 

BRASSERIES

 

melusine1-85

BRASSERIE MELUSINE (2002)

La Barboire 85500 CHAMBRETAUD

Elle reprend la brasserie du CANARDOU (24) en 2010.

Bières : Barbe Bleue (brune-7%), Blanche Ecume (au gingembre et à l'orange-4,2%), Cervoise (rousse-6,5%), Mélusine (blonde-6,5%, blonde bio-5%), Bière de Noël (rousse-5,6%), Agora.

 

 

BRASSERIE MANDRAGORE (2000)

La Potence 85320 MAREUIL SUR LAY DISSAIS

Elle est créée en 2000 sous le nom de BRASSERIE LA PEPIE par Christian et Nicole PAIN, elle s'associe, en 2004, à la société MOURAT (créée en 1880) et prend le nom de MANDRAGORE. Maintenant, la bière est brassée par la brasserie MELUSINE.

Bières : Pépie au Kamok (rousse-6%),Epi d'Meuille (blonde au millet-5%), puis : Blonde de Vendée (5%), Rousse de Vendée (au millet-5%), Mandragore (blonde-5,5%),Puy d'Enfer (blonde-5%, triple blonde-8,5%).


mandragore2

 

pepie1-85 - Copie (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BRASSERIE INAXO (février 2006)inaxo1-85

97 rue du Président de Gaulle 85000 LA ROCHE SUR YON

Brasseur :Armand LEBOURG.

Bières :B.O. ou Bière de l'Ouest (blonde-7,5%).

 

 

SO.FA.BO – SOCIETE DE FABRICATION DE BOISSONS

85000 LA ROCHE SUR YON

Bières : Maltein Bock, Maltor Pils.

 


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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 07:19

 

BRASSERIE DUYCK

à JENLAIN (59)

 

 

 

 

C'est une bière blonde, de fermentation haute, à base de plusieurs malts d'orge, de blé et de plusieurs houblons, titrant 8%.

 

Mousse: blanche, fine, bonne persistance.

 

Couleur: jaune légèrement doré, limpide et brillante.

 

Nez: bouquet de céréales bien maltées, pointe de houblon.

 

Bouche: attaque assez vive, puis elle se développe sur le moelleux avec une belle richesse. Bien que puissant, le corps possède une belle élégance. Notes fruitées (poire, coing, framboise et mûre) et quelques traces de miel. Finale longue et harmonieuse.


jeanlain or

Commentaires: Une triple bien élégante, d'une réelle complexité. C'est une bière de dégustation...

 

La bouteille de 75cl est de type champenois à col fin et elle est recouverte d'un film d'une grande finesse « un sleeve) qui lui donne une réelle élégance.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 06:59

 

Evoquer la bière et la religion, c'est évoquer la vie et la mort.

 

La bière a de bien curieux rapports avec la mort. Cela remonterait à une confusion avec le mot francique « biera », qui veut dire cercueil...


 mort2

Ainsi, certains justifient-ils ces étroits rapports de la bière avec l'au-delà de diverses assertions comme celle, la plus ancienne, qui veut, qu'à Babylone, les tables de la loi d'Hammurabi contiennent deux textes de législation brassicole qui condamnent tout brasseur incapable ou tricheur à être noyé dans son propre breuvage ou à être enterré vivant. Ou celles qui s'appuient sur le fait que les pharaons, les princes celtes ou germains soient enterrés avec près de 20 bières différentes pour les pharaon, 4 à 6 pour les celtes et des jarres entières pour les germains.

 

Une autre affirmation est faite : le mot bière signifierait cercueil tout simplement parce qu'une coutume viking consistait, en cas de décès d'un chef au combat dans une contrée lointaine, à rapatrier son corps dans la bière contenue dans des cuves dont ne se séparaient jamais les vikings au cours de leurs expéditions.

 

Autre croyance populaire : bière est le nom donné en Normandie à des spectres blancs, semblables à des cercueils, qu'on dit rencontrer la nuit, couchés en travers les chemins.


mort1

Tandis qu'en Alsace un vieux dicton dialectal précise :

« Il vaut mieux mettre la bière dans son corps que le contraire »

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 07:22

 

Le département du VAUCLUSE a été créé après le rattachement du comtat venaissin et de l'état pontifical d’Avignon, ce fut le 12 août 1793, il était alors constitué des districts d'Avignon, de Carpentras, d'Apt et d'Orange (ces deux derniers appartenaient alors aux Bouches de Rhône) et du canton de Sault (appartenant aux Basses Alpes). En 1800, une modification des limites départementales rattacha Suze-la-Rousse au département de la Drôme, ce qui enclava entièrement le canton vauclusien de Valrèas dans la Drôme...

 

La préfecture est Avignon

Superficie: 3 567 km²

Population: 538 902 h (2008)

 

 

BRASSERIES

 

 

 

BRASSERIE DU VENTOUX (2003)ventoux3

Route de Saint Trinit 84390 SAULT

Brasseur : Christian MULDER.

Cette brasserie n'a qu'un activité saisonnière du 1er juillet à fin septembre.

Bières : Bière à la Châtaigne (du plateau d'Albion-5%), Bière à la Lavande (du Mont   Ventoux), Bière aux Marrons,Blonde du Ventoux (5%), 1912 (à la lavande), Bière au   Petit  Épeautre (blanche-5%),

 

 

BRASSERIE CARTOUX FRERES

84000 AVIGNON

 

 

LES TROIS BRASSEURS

ZI Saint Tronquet 84130 LE PONTET

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 07:04

 

BRASSERIE MOSBY'S

à SAINT GERMAIN DE TALLENDE (14)

 

 

 

 

C'est une bière blonde de type britannique, de fermentation haute, à base de malt d'orge et de houblon, titrant 4,5%.

 

Mousse: blanche, peu importante, persistance courte.

 

Couleur: jaune doré aux reflets légèrement orangés, trouble.

 

Nez: discret, légère flagrance de céréales et de paille sèche.

 

Bouche: Beaucoup de fraîcheur dans l'attaque. La bouche est légère avec un corps assez fin. Des notes d'agrumes (pamplemousse), puis se développe une amertume assez discrète, qui accentue le caractère rafraîchissant. Longue persistance de la finale.

 

Commentaires: Une bonne ale anglaise, sans prétention mais très bien réalisée.mosby

 

La bière s'appelle « le Coq » en hommage à la France, choisie par Steve MOSBY pour s'installer comme brasseur.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 06:53

 

Dès l'Antiquité, la bières est divinisée : MARDOUKà Summer, OSIRISen Égypte, DYONISOSchez les Grecs,ANUou DANAen Irlande,CERESchez les Gaulois et encore THORchez les Vikings... Elle fait partie des offrandes rituelles faites aux divers dieux ou déesse ; en Chine, on la répand sur le sol lors des enterrements.    GLOSSAIRE MYTHOLOGIQUE

Christoff WEIGE, une sommité de Ratisbonne, précurseur des historiens de l'alimentation d'aujourd'hui disait en 1698 : « L'art de faire de la bière est un don des dieux. Aux temps où personne ne savait encore à quoi on pourrait bien employer l'orge, Dyonisos apprit aux hommes des régions où la vigne ne pousse pas à faire de la bière afin qu'ils ne soient pas contraints à boire de l'eau comme oies et canards ».

dieu-dyonisos                                                                                           DYONISOS

 

 

Boisson sacrée dans sa conception, la bière était roturière dans sa commercialisation : à Babylone, la bière est l'apanage des Tsabitus, tenancières de « maisons de la bière ». Elles servent la bière dans des coupes d'or ou de terre selon le rang du client. Par contre, la bière est interdite aux prêtresses. Le code d'Hammourabi(1728-1685 avJC) est implacable en la matière : « Toute prêtresse ou grande prêtresse vivant non cloîtrée, sera, si elle ouvre une maison de bière ou si, visitant une maison de bière, y consomme de la bière, condamnée à être brûlée par le feu. ».


dieu-hammurabi

 

 

dieu-osiris

En Égypte,OSIRIS, dieu protecteur des morts et roi des champs d'Ialou, symboles de la végétation est considéré comme l'inventeur de la bière. Le pharaon était enterré avec 19 sortes de bières (ou plus parfois) pour se désaltérer pendant son voyage vers l'au-delà. Une brasserie a été découverte dans le temple solaire de Néfertiti, épouse du pharaon Akhenaton.

 

 

 

 

 

 

 

Liquide fermenté, la bière s'apparente, chez les Nordiques et les Germains à l'hydromel, né, tout comme elle, de la salive des dieux et du sang de KVASIR, personnage mythique né du crachat des dieux et de ceux du peuple des Vannes pour sceller leur réconciliation. Les nains GALARet FIALARle tuèrent et mélangèrent son sang à du miel, le mirent dans deux cuves nommées Bodnet Sonet un chaudron Odroeir, nom qui désigna ensuite l'hydromel. Pendant les banquets du Walhalla, les Walkyries apportaient l'hydromel et la bière aux « Einheriar », les guerriers morts et servaient à boire aux « Ases », première grande famille des dieux.

Ases et Vanes                                                                                              Guerre entre les "Ases" et les "Vanes"

 

Chez les hommes du nord, boire abondamment était perçu comme un acte d’héroïsme. On prête serment aux dieux comme à son roi ou à son chef avant de gigantesques beuveries et pendant ce temps là, les femmes n'arrêtent pas de brasser pour satisfaire les dieux et les hommes...

 

Dans la mythologie germanique, on peut lire : « Ce roi était déjà marié à Signy quand il épousa Geirhild sur le conseil d'un de ses courtisans qui l'avait vu faire de la bière. Mais les deux femmes ne purent s'accorder et le roi décida de garder celle qui lui ferait la meilleure bière à son retour de la guerre. Alors, les deux reines rivalisèrent d'adresse dans la confection de la bière. Signy implora Freysa, mais Odin assura lke triomphe de Geirhild en lui prêtant sa salive comme levure. »

 

De grande réputation, la bière égyptienne s'exporte très bien au point d'arriver en Grèce. Les Grecs et les Egyptiens la diffusent tout au long de leurs conquêtes. Ainsi, les Celtes d'Occident apparurent pour la première fois dans les annales historiques au cinquième siècle avant notre ère. C'étaient des fermiers (Keltoi) organisés en tribus, qui avaient quitté leur région entre Dniepr et Volga pour venir au nord des Alpes, dans la péninsule du Pô, en Asie Intérieur, en Gaule, en Ibérie et dans l'archipel britannique. Chez eux, Céres, déesse des céréales et des moissons, veillait, le 4 octobre du calendrier celtique, à l'élaboration du premier brassin annuel de la « cervoise ».

 

 

Reine de toutes les fêtes, la cervoise est assortie de jus de pomme lors de la célébration de « Samain », la fête des morts, à l'occasion de laquelle, les guerriers celtes consomment des quantités phénoménales de cervoise, persuadés qu'elle leur assurera l'immortalité.

 

Aux dires des druides, la bière est née de l'écume du dieu LUG, le dieu lumineux, fils de DAGDA, le dieu suprême, et sa préparation échoit au forgeron GOIBHNIU, un membre de la tribu de DANA. Servie aux banquets de dieux, cette boisson, faite d'eau de source, de céréales et de feuilles de frênes, s'avère magique et confère l'immortalité aux guerriers invités à la boire. Concoctée ensuite par les druide, elle est agrémentée d'anis, de fenouil, d'absinthe ou de sauge et elle a pour réputation de guérir de nombreux maux, de désaltérer et de provoquer l'extase.

 

« Samain » est transformée en « Toussaint », « Beltaine » en « Saint Jean », la chrétienté fonde nombre de ses mythes sur les ruines de croyance celtiques. Ainsi, SAINTE BRIGITTE, patronne de l'Irlande est l'illustration garante de la perpétuation indirecte du caractère sacral de la bière. Sa fête est célébrée le même jour que la fête d' »Imbolc ». Elle y est décrite comme la déesse de la fertilité capable de produire de prodigieuses quantités de lait et de beurre à l'intention des voyageurs et de transformer l'eau de son bain en cervoise, afin d'étancher la soif des religieux lors de leurs séjours dans les monastères.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 07:05

 

Le département du VARa été créé le 4 mars 1790 à partir d'une partie de la province de Provence.

 

La préfecture est Toulon

Superficie: 5 973 km²

Population: 1 001 048 h (2008)

 

 

BRASSERIES

 

 

 

BRASSERIE L'ESPERLUETTE (2009)gina1-83

83560 ESPARON DE PALLIERES

Brasseur : Robert CHRISTOPH.

Avant, elle s'appelait GINARCERVOISE et était située à Ginasservis.

Bières : Gina (blanche-5%), Ambrée (aux figues et au miel), Brune (au réglisse et à la cannelle-5%), Bière de Noël (ambrée-6%).

 

 

CERVOISE SAINT MARCEL (2001-fermée)

185 rue des Tannaurs 83670 BARJOLS

Brasseur :Pierre BEAUCAMPS.

Bières : Cervoise Saint Marcel (au miel de châtaignier-5%).

 

stmarcel1-83

 

BRASSERIE ARTISANALE DES MAURES (avril 2011)

83340 LE LUC

Brasseur : Benoît THIEBAULT.

Bières : Lou Kasta (blonde aux châtaignes).


maures1-83

 

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 06:51

 

RUCHER DE LA BOUZOULE

à CHAMPENOUX (54)

 

 

 

 

C'est une bière ambrée et aromatisée (miel, cannelle, cardamome, baies de genièvre et coriandre) titrant 6%. Elle est de fermentation haute et refermente en bouteille.

 

Mousse: blanche, compacte, bulles fines à moyennes et bonne persistance.

 

Couleur: blonde dorée tirant sur l'ambré, légèrement trouble.

 

Nez: aromatique, bien épicé avec une dominante de coriandre.

 

Bouche: dès l'attaque, les épices se font bien sentir, mais sans exagération. Le corps est moelleux avec des notes miellées, finale un peu sèche mais d'un belle longueur.

 

Commentaires: Une jolie création artisanale tout en fines nuances aromatiques et très désaltérante.

 

cervoise de l'amezule

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 06:42

 

Dans cet article, je vous parlerais de personnages et fêtes mythologiques, noms que vous pourrez trouver tout au long de mes articles..

 

 

dieu-ceres

CERES

Elle est, dans la mythologie romaine, la déesse de l'agriculture, les moissons et la fécondité. Fille de SATURNEet de OPS, elle offrit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé et d'en faire le pain...

 

DAGDA

Il est le fils de DANAdans la mythologie celtique irlandaise, il est le dieu-druide, le plus important chez les TUATHA DE DANAAN après le dieu LUG.

 

DANA

Elle set, dans la mythologie irlandaise, la déesse primordiale des dieux celtes avant la christianisation de l'île. Son équivalent dans la mythologie celtique galloise est DÔN.

Elle est la mère de DAGDAet de LIR.

Elle serait à l'origine de l'installation en Irlande de son peuple :

TUATHA DE DANANN (les gens de la tribu de DANA), dont LUGétait le dieu principal, DAGDA, le dieu-druide, OGME, le dieu de la magie guerrière, GOIBNIU, le dieu forgeron, etc...

 

DYONISOS

Elle est également appelée ANA ou ANU.

Il est, dans la mythologie grecque, le dieu de la vigne, du vin et de ses excès. Il est le fils de ZEUSet de SEMELE. Ses attributs incluent tout ce qui peut toucher à la fermentation et aux cycles de la régénération.

Jane Ellen HARRISON signale que DYONISOS, dieu du vin (boisson des couches aisées) s'est substitué tardivement à DYONISOS, dieu de la bière (boisson des couches populaires)...


dieu-dyonisos

EA

Dieu de la mythologie sumérienne, il associé avant tout à l'eau douce, mais aussi à la sagesse et aux inventions techniques.

dieu-éa

ENLIL

Dans la mythologie mésopotamienne, c'est le seigneur du vent. Il est au départ le dieu du vent de printemps, période de retour de la végétation dans les campagnes.


dieu-enlil

GOIBNIU

Dans la mythologie celtique irlandaise, il est le dieu forgeron chez les TUATHANA DE DANANN.

 

HAMMURABIdieu-hammurabi

C'est le 6èmeroi de la 1ère dynastie de Babylone. Son règne est l'un des plus longs de l'Antiquité du Proche Orient et l'un des plus prestigieux par l'ampleur de son œuvre politique et législative. Il a rédigé un « code » de lois, dont un exemplaire a été retrouvé en 1901 sur une stèle exhumée à Suse en Iran. Il s'agit en fait d'un recueil de sentences pour fournir une sorte de traité de jurisprudence.

 

 

IMBOLC

Dans la mythologie celtique, c'est une fête religieuse irlandaise, célébrée le 1èr février de notre calendrier. Il s'agit d'une purification à la fin de l'hiver.

Kuno MEYER en a écrit un quatrain, extrait de « Hibernica Minora » :

Goûter de chaque nourriture selon l'ordre,

Voilà ce que l'on doit faire à Imbolc ;

Se laver les mains, les pieds, la tête,

C'est ainsi que je le dis.

 

KVASIR

Il est, dans la mythologie nordique, un dieu créé de la salive des autres dieux en guise de gage de paix après la guerre entre les ASES et lesVANES. Il fut assassiné par les deux frères nains FJALAR et GALAR, qui créèrent l'hydromel poétique en mélangeant son sang à du miel. L'hydromel devint alors objet de convoitise et le dieu ODIN finit par s'en emparer au bénéfice des dieux et poètes...

Les germains appelaient la poésie : « sang de Kvasir ».

Dans les pays de l'est, « Kvas » désigne une boisson fermentée et pétillante légèrement alcoolisée.

Ases et Vanes

                                                                  La guerre entre les "Ases" et les "Vanes"

 

LUGdieu-lug

Dans la mythologie celtique irlandaise, il est le dieu principal chez les TUATHANA DE DANANN. Il restaure l'ordre et le droit lorsque les autres dieux sont tombés dans l'oppression.

Dans la mythologie gauloise, il est connu comme étant le plus haut dieu et est identifié au dieu latin MERCURE.


MARDUK
(ou MARDOUK, BEL-MARDUK, BELLUS MARDUK, BAAL MARDUK)

C'est le plus grand dieu de la mythologie mésopotamienne, qui siégeait àBabylone dans son sanctuaire d'Esagil. Il était le fils aîné du dieu EAet de la déesse DAMKINA.Dieu agraire, il supplante ENLILcomme dieu suprême au Panthéon.

 

 

OSIRIS

Dans la mythologie égyptienne, il est un dieu du Panthéon et un roi mythique de l’Égypte antique. Il est l'inventeur de l'agriculture et de la religion, son règne est bienfaisant et civilisateur. Durant le premier millénaire de notre ère, il devint le dieu de la fertilité.dieu-osiris

 

 

SAMAIN

C'est, dans la mythologie celtique, une fête religieuse qui célèbre le début de la saison « sombre » de l'année celtique. (pour les Celtes, l'année était composée de deux saisons, la « sombre » et la « claire »). C'est une fête de transition, le passage d'une année à l'autre et d'ouverture vers « l'autre monde », celui des dieux. La date, selon notre calendrier, serait le 1èr novembre.

On la retrouve en Gaule sous le nom de « tri nox samani » (les trois nuits de Samain).

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