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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 18:33

Le brassage commence par le concassage, qui consiste à moudre le malt, il se poursuit par l'empâtage, c'est le mélange de l'eau avec la farine obtenue par concassage. Dans la cuve-matière, on obtient un hectolitre de mélange pour 19 kilos de malt. L'eau employée en brasseerie a une grande influence sur la qualité du produit obtenu. 

La pureté et les qualités de l'eau sont déterminantes pour la clarté et le goût de la bière. La proportion des principaux sels minéraux contenus dans l'eau (sodium, chlorure, calcium, magnésium, sulfate de bicarbonate) aura une influence sur la douceur ou la dureté en bouche , mais aussi lors de la fabrication de la bière. Par exemple, si l'eau est riche en bicarbonate, la bière sera moins sucrée, si elle est riche en sulfate, elle sera plus amère.

Une fois chauffé dans une chaudière à maische, ce mélange épais donnera la maische. On chauffe le mélange pour que les enzymzq présentes dans le malt terminent la transformation de l'amidon en sucres. (glucoses et fructoses dont la proportion varie en fonction de la température de chauffage).
Seul le glucose sera transformé en alcool lors de la fermentation par levure, donc un brassage à basse température génère plus de glucoses et produira une bière plus alcoolisée, un brassage à haute température génère plus de fructose et donnera une bière plus moelleuse.

La maische subit alors une filtration pour la débarrasser de ses résidus solides: les drêches, qui seront lavées et vendues comme norriture pour le bétail. Ce n'est qu'après la filtration de la maische que le liquide sucré peut être appelé moût.


Le moût est alors porté à ébullition pendant 1h30 à 2h (plus pour une bière forte) dans une chaudière à moût afin de le stériliser, tous les germes sont ainsi éliminé


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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 18:43


Dans la mythologie égyptienne, c'est OSIRIS lui même qui aurait découvert la bière: il aurait préparé une décoction d'orge germée dans l'eau sacrée du Nil. Mais accaparé par d'autres affaires, il l'aurait oublié au soleil. L'orsqu'il revint, il but le liquide qui avait fermenté et il trouva cela bon...


A cette époque, les cultures principales de l'Egypte sont les céréales (blé et orge). Les crues annuelles du Nil assurent une fertilisation naturelle des champs. La nourriture principale est le pain (blé) accompagné de bière (orge).
                                                                                                                                 OSIRIS

La bière d'Egypte jouissait d'une certaine renommée, puisque les Athéniens faisaient venir dans leurs cités, la bière fabriquée à Peluse (ou Pelusium, dans le delta du Nil).

                                                            
La mythologie égyptienne explique que RA, le roi soleil, fut très mécontent de l'uingratitude des hommes et décida de les éliminer.

Il demanda à sa fille HATHOR, appelée aussi SEKHMET de tuer et de manger tous les humains. Ce qu'elle commença à faire...

Mais il revint sur sa décision, trop tard. Il décida d'inonder l'Egypte avec de la bière mélangée à du jus de grenade pour faire croire à du sang. HATHOR se laissa berner, et en but jusqu'à s'enivrer et laisser les hommes tranquille.  Elle devint la déesse de l'ivresse..                  


                                                                                        HATHOR                                          RÂ

Ensuite, en Egypte, lors des festivités en l'honneur d'HATHOR, les Egyptiens s'en donnaient à coeur joie: on mangeait jusqu'à en vomir, on buvait jusqu'à l'ivresse et on faisait l'amour partout où l'on pouvait.

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 18:29

A l'origine, les bouchons couronnés avaient 24 dents et étaient garnis d'une mince couche de liège pour empêcher le contact du métal avec la boisson. A partir d'essais, d'erreurs et de corrections, William PAINTER, son inventeur, découvrit que le nombre optimum de dents sur la capsule était de 24 pour obtenir une étanchéité parfaite...

 

 

A cette époque, il avait déposé deux brevets pour son bouchon couronné, le n°468.258 et le n°468.226

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette forme de capsule resta en vigueur jusqu'en 1930, date à laquelle un nouveau brevet fut déposé pour une capsule en fer blanc (moins cher que l'acier) avec 21 dents, pour éviter d'empiéter sur le brevet de W. PAINTER. La couche de liège fut remplacée par du liège aggloméré en 1910 et par du PVC en 1960.

 

 

Depuis les années 1960, les bouchons couronnés sont fabriqués selon la norme DIN 6099, qui définit également les capsules à dévisser avec 21 dents.

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 11:13

L'antique civilisation sumérienne nous a légué les premières traces écrites concernant la bière: des tablettes d'argile gravées de caractères cunéiformes remontant à plus de 6000 ans. On a retrouvé à Jéricho des restes d'une boisson fermentée remontant à 7000 av J.-C.

 

La bière a dû apparaître à l'âge néolithique, dès que les premiers hommes ont commencé à récolter les céréales et à les conserver pour une consommation ultérieure. Par la cuisson des graines et leur fermentation dans l'eau, l'homme des cavernes s'est mis ainsi à produire une boisson à la fois nourrissante, désaltérante et se conservant facilement. Il l'a appelé "pain liquide".

 

Appelée SIKARU, la boisson que consomment les Sumériens, en Mésopotamie,  (Irak actuel) est déjà un produit complexe: on en dénombre une vingtaine de variétés, servant aussi bien à soigner les malades qu'à payer les ouvriers sur les chantiers de construction des temples ou encore à honorer les dieux.

Sur les tablettes d'argile retrouvées en Mésopotamie, on trouver entre autres un poême narrant "l'Epopée de Gilgamesh" et qui disait:

                       MANGE DU PAIN, MAIS SI TU VEUX VIVRE, BOIS DE LA BIERE
                                            COMME IL EST USAGE EN CE PAYS...

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 09:45

Avant le brassage proprement dit, certaines opérations doivent transformer ou préparer les matières premières.     

                                                                                                                

L'orge répond le mieux aux attentes du brasseur et facilite son travail. Les différentes variétés existantes permet la fabrication d'un produit irréprochable.

 

La transformation de l'orge en malt ou maltage, se fait en malterie... Longtemps, les brasseries ont possédé leurs propres malteries, mais celles ci ont été progressivement fermées au profit de malteries indépendantes. Aujourd'hui, en France, seule la brasserie  DU PECHEUR à Schiltigheim (67) possède encore sa malterie.

 

L'orge, fraîchement récoltée, ne peut germer de suite; elle ne retrouve une énergie germinatrice qu'après une période de dormance. Au terme de différentes opérations de nettoyage, triage, dépoussiérage, pesage, on procède au trempage des grains. Ceux-ci, au contact de l'eau, de l'oxygène et à une température suffisante (12 à 14°C) commence à vivre, ce qui amène un début de germination. Au bout d'une cinquantaine d'heures, le trempage doit être arrêté.

 

Au cours de la germination, le grain subit des modifications, qui influenceront le travail du brasseur au cours des étapes ultérieures. La germination, qui dure 8 jours, est une transformation qui voit le grain respirer et s'échauffer, il faut donc l'aérer et l'humidifier tout en surveillant la température. Autrefois, elle se pratiquait dans de grandes caves voûtées (germoirs),elle s'est mécanisée à la fin du 19ème siècle. Sont utilisés actuellement soit des "tambours système Galland", tambours qui tournent lentement, soit des "cases système Saladin", ce sont deux murs parallèles sur lesquels circulent les retourneurs à hélices, remplaçant les pelles d'autrefois.

 

Lorsque toutes les transformations sont terminées, il reste au malteur d'arrêter la germination et à sécher le grain, c'est l'opération de touraillage. Il se pratique dans des tours surmontées de cheminées d'aération (touraille). Le malt issu de la germination est placé sur des plateaux perforés au travers desquels circule de l'air chaud. Le touraillage apporte au malt une couleur plus ou moins prononcée, qui donnera une bière plus ou moins colorée et un goût particulier... Le malt, régulièrement retourné, reste dans la touraille 48 heures environ.

 

Le travail en malterie se termine par différentes opérations: suppression des radicelles inutiles et nuisibles pour la bière, et élimination des grains non germés, puis le malt est stocké pour un minimum de trois semaines.

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 18:21

Comme vous le savez maintenant, c'est William PAINTER qui a inventé la capsule de bière et le décapsuleur, la première en 1891 et le deuxième en 1894...

 

Ce fameux William fonda sa manufacture BOTTLE SEAL COMPANY à Baltimore, qui devint THE CROWN CORK & SEAL COMPANY INC. Cette société implanta des usines en France, en Allemagne, au Japon, au Brésil et autres pays dès 1906 (année où il mourut).

 

Dans les décennies qui suivirent, sa société continua à prospérer. En 1930, elle fournissait près de la moitié de la terre en capsules. Aujourd'hui, elle représente 155 usines dans 42 pays  avec 23 400 employés. Elle est leader du marché.

 

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 18:28

La bière est une boisson millénaire, et au fil des siècles, elle a porté des noms différents.

 

SIKARU qui signifie pain liquide. Cette recette de bière a été trouvée en Mésopotamie, sur une tablette d'argile datant de plus de 6000 ans. Elle était dûe aux Sumériens, chez qui boulanger et fabricant de bièere était la même personne.

 

ZYTHUM qui signifie vin d'orge. C'est la boisson nationale des Egyptiens sous Ramsès II.(vers 1300 ans avant JC)

 

CERVOISE qui vient du nom CERVISIA, boisson forte élaborée à partir d'orge ou de blé. Ce mot viendrait de la déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité CERES. C'est la boisson nationale des gaulois.

 

BIERE Le premier texte officiel où apparait le mot bière date du 1er Avril 1435. Ce mot a remplacé le mot cervoise. Ce mot viendrait de l'anglais BARLEY, voulant dire orge ou du latin BIBERE, boire.

Chez nos amis étrangers, elle s'appelle:

ÖL, dans les pays scandinaves,

PIVO, chez les slaves

BIRRA, en Italie

BIER, en Allemagne

BEER, en Grande bretagne

CERVEZA, en Espagne

CERVEJA, au Portugal

BIERE UNE FOIS, en Belgique

etc...

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 18:37

Dans les années 1880, en pleine mode pour les boissons gazeuses, aucun procédé de bouchage ne permettait de garantir l'étanchéité des bouteilles chargées en gaz. Malgré plusieurs centaines de brevets, un pourcentage important de boissons devenaient impropre à la consommation.

 

William PAINTER (1838-1906) est un américain d'origine irlandaise. A 20 ans, il émigre en Amérique, à Baltimore.

Au cours de sa vie, il a déposé 85 brevets dont un siège éjectable pour les passagers de train, une machine à détecter les faux billets et le meilleur, le bouchon couronné, que nous connaissons sous le nom de CAPSULE...

 

 

 

En 1891, il eut l'idée d'utilisér une fine feuille de métal emboutie en couronne et doublée d'une couche de liège pour assurer l'étanchéité et la protection du liquide, d'où le nom de son invention "crown cork", bouchon couronné. Il eut beaucoup de mal à convaincre les fabricants de bouteilles, car pour son invention, il fallait créer de nouvelles bouteilles avec une collerette pour recevoir la capsule. Une fois lancé, le projet supplanta tous les autres.

 

 

Il inventa également une machine à sertir les capsules, à pédale, puis bien entendu, par la suite le fameux décapsuleur, mais pas avant 1894.

 

 

 

 

 

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 00:34
LA DENOMINATION DE LA BIERE EN FRANCE
Extraits du décret N°92-307 du 31 mars 1992.

1. La dénomination "bière" est réservée à la boisson obtenue par fermentation alcoolique d'un moût préparé à partir du malt de céréales, de matières premières issues de céréales, de sucres alimentaires, de substances conférant de l'amertume provenant du houblon et d'eau potable. Le malt de céréales représente au moins 50% du poids des matières amylacées ou sucrées mises en oeuvre.

2. La dénomination "bière de fermentation lactique" ou "gueuze" est réservée à la bière qui fait l'objet d'une fermentation lactique au cours du processus de son élaboration.

3. La dénomination "bière sans alcool" est réservée à la bière qui présente un taux d'alcool inférieur ou égal à 1,2%.

4. La dénomination "bière à ..." complétée par la nature de la matière végétale mise en oeuvre est réservée à la bière aromatisée par macération de fruits, de légumes ou de plantes, ou par addition de jus de fruits, de jus de légumes, d'extraits végétaux. Ces matières premières ne doivent pas dépasser 10% du volume du produit fini.

5. La dénomination "bière aromatisée à ..." est réservée à la bière à laquelle on a ajouté des arômes.

6. La dénomination "panaché" est réservé à la boisson présentant un degré d'alcool inférieur ou égal à 1,2% et exclusivement constitué d'un mélange de bière et de boisson gazeuse.
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 00:22

Depuis la création de la bière, de nombreux textes, édits ou lois ont été promulgués pour en réglementer le commerce et la consommation, qu'il s'agisse de textes destinés à la collecte de taxes (droit de "gruyt" ou droit de brassage du Moyen-Age, droit d'accise de nos jours), de textes relatifs à la protectioin de la santé (l'alcool sur le lieu de travail ou vente de boissons alcoolisées aux mineurs), etc...

Ainsi, au fil du temps, chaque pays s'est doté d'une legislation propre réglementant la bière, sa dénomination et sa classification. L'élément de comparaison étant le plus souvent sa teneur en alcool. Jusque dans les années 1990, il n'y avait aucune obligation d'indiquer la teneur en alcool sur les étiquettes des bouteilles commercialisées. Quand certaines valeurs étaient mentionnées, elles étaient exprimées dans des unités qui n'avaient pas la même valeur d'un pays à l'autre, ce qui pouvait créer la confusion chez les consommateurs non informés. Aujourd'hui, il existe des Directives du Parlement Européen destinées au rapprochement des législations des Etats membres. La Directive 2000/13/CE du 20 mars 2000, qui impose à chaque étét membre que l'étiquetage de la bière comporte, entre autres, la mention du titre alcoométrique acquis au dessus de 1,2 degrès d'alcool.


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