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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 18:10

La filtration:
     Lorsque la bière est arrivée à maturation, elle est filtrée par centrifugation ou sur plaques. Les filtres sont constitués de matières naturelles. Le processus de filtrage permet d'éliminer les levures et les particules solides en suspension dans la bière. Elle apporte à la bière sa brillance.


La mise en bouteilles:
     La bière est versées dans des tonneaux ou des bouteilles stérilisés. Les bouteilles sombres réduisent l'oxydation en filtrant les UV.
     Le remplissage des contenants se fait à partir de tanks, à une température de 0°C. En fin de remplissage, juste avant le capsulage, de l'eau est vaporisée par un jet à haute pression pour faire mousser la bière et ainsi, à éliminer l'air présent dans le col de la bouteille.
     Ensuite, les bouteilles passent dans un tunnel de pasteurisation à 60°C, pendant une minute afin de tuer les levures résiduelles responsables de la formation de trouble.
     Les bouteilles sont alors étiquettées et emballées, sauf en cas de refermentation en bouteilles.





La refermentation en bouteille:
     Pour la refermentation en bouteille, on place les bouteilles dans un local chaud (plus de 20°C) pendant 1/6 du temps de fermentation prévu, puis dans un local froid (5 à 10°C) pendant le reste du temps. La bière s'enrichit alors en arôme et en saveur.

    

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 18:27

     Nous n'avons pas l'habitude de sentir la bière avant de la boire:
la mousse, bonne protection contre une oxygénation trop rapide masque les odeurs.
La température de service, à moins de 8°C atténue les odeurs, voire les annihile.
On est tenté de boire la bière dès qu'elle est servie.

     Si nous voulons vraiment rechercher les odeurs de la bière, il faut la servir à 10°C. (Il faut faire attention aux gueuzes et lambics, leurs odeurs acidulées à la limite de l'aigreur, peuvent choquer ou déplaire).

     Selon leur type, les bières offrent une gamme d'odeurs assez large, ce qui permet de préciser leur appartenance.

     Voici les principales familles d'odeurs:
- le fruité, qui peut aller des agrumes acidulés à la pomme, la poire, voire le melon;
- le floral, souvent confondu avec l'herbe fraîchement coupée;
- les céréales, très caractéristique lorsqu'il s'agit du malt;
- le houblon, peu souvent perceptible;
- le torréfié, voire le pain brûlé, typique des brunes et des stouts, avec des nuances de chocolat;
- le caramel, sensible au niveau sucré;
- la levure, pour les bières refermentées en bouteille et non filtrées;
- la vanille et le miel, plus rare en nez qu'en bouche.

     Quant aux mauvaises odeurs, elles vont du savonneux au chou, en passant par le rassi, le moisi ou le pipi de chat...

     Les bières de fermentation haute sont plus odorantes que celles à fermentation basse: sont présentes chez les premières les notes de fruité, de céréales, de caramel, chez les seconde, l'herbacé et le malt. Chez les bières blanches, c'est l'acidulé, chez les bières à fermentation spontanée (gueuse), c'est le vineux, l'aigre et chez les brunes ou les stouts, c'est les odeurs de café et de pain brûlé...

     Une fois bue, la bière va renvoyer une seconde salve d'odeurs, pour confirmer ou infirmer ce que l'on a ressenti en sentant la bière...  à vous de tester tout cela.

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 17:58

La qualité d'une bière s'apprécie tout d'abord en la regardant:

La mousse
Elle résulte de l'effervescence entraînée par la libération des gaz contenus dans la bière, son examen nous en apporte les informations suivantes:
- les bulles peuvent être plus ou moins grosses; de grosses bulles témoignent d'un excédent de CO² dans la bière,
- la mousse particulièrement fine devient crémeuse,
- la mousse est le plus souvent blanche, mais aussi colorée du fait de la caramélisation. Une mousse rouge ou jaune n'est pas bon signe, car elle indique que le brasseur a utilisé des colorants artificiels,
- l'absence de mousse indique une bière trop vieille ou une mauvaise conservation,
- plus la mousse reste sur la bière, plus la bière est de bonne qualité.


Les couleurs
Elles peuvent aller du blond le plus pâle au noir le plus opaque, passant par toutes les nuances du doré, de l'ambré ou du fauve...
Il faut voir si la bière est limpide ou trouble, transparente ou opaque... Ces différentes caractéristiques ne sont pas des défauts, il faut les voir par rapport à la bière.


L'aspect physique
Si beaucoup de bulles se forment à l'intérieur du verre, c'est un signe d'un mauvaios nettoyage. Il est préférable de voir le verre se couvrir de buée.




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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 11:22

La garde est une étape qui achève la fabrication de la bière, durant laquelle on la maintient à une température voisine de zéro, afin que la bière s'enrichisse en CO². Cette étape dure généralement de 3 à 5 semaines et est précédée par la maturation, qui arrête l'activité de la levure par floculation (agglutination des particules en suspension).

La garde donne à la bière son caractère définitif et pétillant grâce à une saturation en CO². Elle sert aussi à clarifier la bière et éliminer les composés néfastes à son arôme.

Les réservoirs de garde sont des tanks métalliques, soi des foudres de bois.










Après, la bière est conditionnées soit en bouteilles, soit en fûts.



Ensuite, les bières sont placées en chambre chaude (24°C) pendant 3 semaines.

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 09:55

La fermentation est une oxydation incomplète de glucides, la fermentation alcoolique, qui nous intéresse, est la transformation du glucose en éthanol par des cellules de levures.

Une fois le moût refroidi,on ajoute la levure. La fermentation débute, une légère mousse blanche apparaît à la surface du moût, puis de petites bulles de dioxyde de carbone viennent y éclater. Cette fermentation principale dure 3 à 4 jours.
Après quelques jours, le taux de fermentation baisee, la quantité de bulles de dioxyde de carbone diminue et on n'entend plus pétiller le moût. C'est le début de la fermentation secondaire. La bière est alors soutirée dans un autre récipient fermé où se fera la fermentation secondaire durant 1 à 3 semaines. Quand les bulles de dioxyde de carbone ont disparues, alors tout le sucre a été transformé en alcool. Le moût, qui était un liquide sucré est maintenant un liquide alcoolisé.

Il y a quatre types de fermentation:
La fermentation haute: elle dure de 5 à 6 jours et se produit à des températures de 15 à 25°C. Les levures remontent en surface en fin de fermentation et forment une mince couche au dessus de la bière. Cette méthode est utilisée pour les bières brunes ou rousses appelées "ale".
La fermentation basse: elle dure de 7 à 8 jours et se produit à des températures de 8 à 10°C. Les levures tombent au fond de la cuve en fin de fermentation.  C'est la méthode utilisées pour la plupart des bières blondes en Europe.
Elle sont appelées "pils" ou "lager".
La fermentation spontanée: elle est dûe à la présence de levure dans l'air ambiant. Les différentes variétés viendraient de la région de Bruxelles, où il y aurait un micro-climat favorisant ce type de fermentation. Ce sont les "gueuzes"
La fermentation mixte: la première fermentation est une fermentation haute, la bière est alors conservée de 18 à 24 mois dans d'immenses fûts de chêne. Durant cette période, va s'opérer une fermentation spontanée qui va apporter une légère acidité à la bière. Ce sont de vieille bières brunes telle la RODENBACH.

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 18:17

Le moût est donc porté à ébullition pendant 1 h 30 à 2 heures. C'est là qu'intervient le houblonnage, une étape importante pour le brasseur: le houblon qu'il a sélectionné est ajouté, parfois à la main, au moût, quelques dizaines de grammes pour un hectolitre seulement...
Cette opération est déterminante pour la prise d'amertume et d'arôme du moût. Une légère erreur de dosage peut modifier de façon importante le goût de la future bière.
Certains brasseurs pratiquent le double houblonnage, au début et au milieu ou à la fin de la cuisson.
Le houblon contient des acides qui stabilisent la bière et lui donnent de l'amertume, mais aussi des huiles essentielles qui vont donner leurs arômes à la bière.

Le moût est ensuite traité par centrifugation afin d'enlever les impuretés qui le troublent (principalement des résidus de houblon et impuretés protéiniques). Une fois clair, il est rapidement refroidi jusqu'à une température où les levures qui vont l'ensemencer seront opérationnelles et pompé vers les cuves de fermentation.


Le houblon est une plante grimpante de taille haute (jusqu'à 10m)qui produit des fleurs mâles et des fleurs femelles, ces dernières portent des petites glandes qui produisent le lupulin, une poussière jaunâtre et aromatique, substance qui donne sa saveur amère au houblon et donc à la bière. Il est utilisé depuis le Moyen-Age pour aromatiser la bière et la protéger de proliférations de diverses bactéries, qui risqueraient d'entraîner sa détérioration.


La production mondiale de houblon est de 97 000 tonnes, dont l'Allemagne (30 000), les Etats Unis (25 000), la Chine (18 000), la France est au 9° rang  (1 600).

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 18:33

Le brassage commence par le concassage, qui consiste à moudre le malt, il se poursuit par l'empâtage, c'est le mélange de l'eau avec la farine obtenue par concassage. Dans la cuve-matière, on obtient un hectolitre de mélange pour 19 kilos de malt. L'eau employée en brasseerie a une grande influence sur la qualité du produit obtenu. 

La pureté et les qualités de l'eau sont déterminantes pour la clarté et le goût de la bière. La proportion des principaux sels minéraux contenus dans l'eau (sodium, chlorure, calcium, magnésium, sulfate de bicarbonate) aura une influence sur la douceur ou la dureté en bouche , mais aussi lors de la fabrication de la bière. Par exemple, si l'eau est riche en bicarbonate, la bière sera moins sucrée, si elle est riche en sulfate, elle sera plus amère.

Une fois chauffé dans une chaudière à maische, ce mélange épais donnera la maische. On chauffe le mélange pour que les enzymzq présentes dans le malt terminent la transformation de l'amidon en sucres. (glucoses et fructoses dont la proportion varie en fonction de la température de chauffage).
Seul le glucose sera transformé en alcool lors de la fermentation par levure, donc un brassage à basse température génère plus de glucoses et produira une bière plus alcoolisée, un brassage à haute température génère plus de fructose et donnera une bière plus moelleuse.

La maische subit alors une filtration pour la débarrasser de ses résidus solides: les drêches, qui seront lavées et vendues comme norriture pour le bétail. Ce n'est qu'après la filtration de la maische que le liquide sucré peut être appelé moût.


Le moût est alors porté à ébullition pendant 1h30 à 2h (plus pour une bière forte) dans une chaudière à moût afin de le stériliser, tous les germes sont ainsi éliminé


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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 18:29

A l'origine, les bouchons couronnés avaient 24 dents et étaient garnis d'une mince couche de liège pour empêcher le contact du métal avec la boisson. A partir d'essais, d'erreurs et de corrections, William PAINTER, son inventeur, découvrit que le nombre optimum de dents sur la capsule était de 24 pour obtenir une étanchéité parfaite...

 

 

A cette époque, il avait déposé deux brevets pour son bouchon couronné, le n°468.258 et le n°468.226

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette forme de capsule resta en vigueur jusqu'en 1930, date à laquelle un nouveau brevet fut déposé pour une capsule en fer blanc (moins cher que l'acier) avec 21 dents, pour éviter d'empiéter sur le brevet de W. PAINTER. La couche de liège fut remplacée par du liège aggloméré en 1910 et par du PVC en 1960.

 

 

Depuis les années 1960, les bouchons couronnés sont fabriqués selon la norme DIN 6099, qui définit également les capsules à dévisser avec 21 dents.

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 09:45

Avant le brassage proprement dit, certaines opérations doivent transformer ou préparer les matières premières.     

                                                                                                                

L'orge répond le mieux aux attentes du brasseur et facilite son travail. Les différentes variétés existantes permet la fabrication d'un produit irréprochable.

 

La transformation de l'orge en malt ou maltage, se fait en malterie... Longtemps, les brasseries ont possédé leurs propres malteries, mais celles ci ont été progressivement fermées au profit de malteries indépendantes. Aujourd'hui, en France, seule la brasserie  DU PECHEUR à Schiltigheim (67) possède encore sa malterie.

 

L'orge, fraîchement récoltée, ne peut germer de suite; elle ne retrouve une énergie germinatrice qu'après une période de dormance. Au terme de différentes opérations de nettoyage, triage, dépoussiérage, pesage, on procède au trempage des grains. Ceux-ci, au contact de l'eau, de l'oxygène et à une température suffisante (12 à 14°C) commence à vivre, ce qui amène un début de germination. Au bout d'une cinquantaine d'heures, le trempage doit être arrêté.

 

Au cours de la germination, le grain subit des modifications, qui influenceront le travail du brasseur au cours des étapes ultérieures. La germination, qui dure 8 jours, est une transformation qui voit le grain respirer et s'échauffer, il faut donc l'aérer et l'humidifier tout en surveillant la température. Autrefois, elle se pratiquait dans de grandes caves voûtées (germoirs),elle s'est mécanisée à la fin du 19ème siècle. Sont utilisés actuellement soit des "tambours système Galland", tambours qui tournent lentement, soit des "cases système Saladin", ce sont deux murs parallèles sur lesquels circulent les retourneurs à hélices, remplaçant les pelles d'autrefois.

 

Lorsque toutes les transformations sont terminées, il reste au malteur d'arrêter la germination et à sécher le grain, c'est l'opération de touraillage. Il se pratique dans des tours surmontées de cheminées d'aération (touraille). Le malt issu de la germination est placé sur des plateaux perforés au travers desquels circule de l'air chaud. Le touraillage apporte au malt une couleur plus ou moins prononcée, qui donnera une bière plus ou moins colorée et un goût particulier... Le malt, régulièrement retourné, reste dans la touraille 48 heures environ.

 

Le travail en malterie se termine par différentes opérations: suppression des radicelles inutiles et nuisibles pour la bière, et élimination des grains non germés, puis le malt est stocké pour un minimum de trois semaines.

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 18:21

Comme vous le savez maintenant, c'est William PAINTER qui a inventé la capsule de bière et le décapsuleur, la première en 1891 et le deuxième en 1894...

 

Ce fameux William fonda sa manufacture BOTTLE SEAL COMPANY à Baltimore, qui devint THE CROWN CORK & SEAL COMPANY INC. Cette société implanta des usines en France, en Allemagne, au Japon, au Brésil et autres pays dès 1906 (année où il mourut).

 

Dans les décennies qui suivirent, sa société continua à prospérer. En 1930, elle fournissait près de la moitié de la terre en capsules. Aujourd'hui, elle représente 155 usines dans 42 pays  avec 23 400 employés. Elle est leader du marché.

 

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