10 décembre 2012
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En gallo, c'est Saent-Malo et en breton Sant-Maloù.
La ville doit son nom à Maloù, un saint irlandais, qui débarqua à Cézembre au 6ème siècle. Durant la révolution
française, elle s'est appelée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire et enfin Mont-Mamet.
Dans la région de Saint-Malo et Saint-Servan, la première brasserie fut construite en 1785 par M.
CHATELIER.
En 1843, M. FEAVER demande l'autorisation de distiller les grains avariés par l'incendie de sa brasserie afin d'en faire de l'alcool : une
brasserie existait bien dans la première moitié du 19ème siècle à Saint-Sevran.
Dans les années 1870, les deux brasseries à fonctionner sont celle de M. CHATELIER et celle de Abel de PRÉVOISIN. Elles emploient
18 ouvriers en basse saison et 32 lors des mois de grande production.
Vers 1895, il ne reste qu'une brasserie, celle de Mme Veuve BESNIER, qui sera reprise par J. ANGELLOZ jusqu'en 1902, puis par
Célestin HEURTAUT jusqu'en 1918, date de sa fermeture. Elle deviendra alors la brasserie SERVANNAISE et produira jusqu'en
1945.
En 1925, le bottin des professions indique quatre brasseries dans la région malouine : la brasserie du
CALVAIRE, créée en 1885 au Sillon et appartenant à MM. LEFEVRE et GAUTIER, qui sera reprise en 1940 par MM. SIBIRIL,
LEFEBVRE et NICOU, puis par MM. DELORME et VILLEDAULÉ, elle produira 2760 hl annuels jusqu'en 1955, date de sa fermeture ;
celle de MM. KERROUX et HELEUX, rue du Calvaire, qui fonctionnera jusqu'en 1925; la brasserie des TROIS
VILLES appartenant à M. BRILLET ; la brasserie MALOUINE, avenue du Chemin Pavé, qui fermera en
1940.